Rechercher dans ce blog

lundi 4 avril 2011

What's different in Algeria/ Qu'est-ce qui distingue l'Algérie?


Since the beginning of the Arab Spring, commentators have been speculating which countries will experience similar uprisings, how governments will respond, and what motivates citizens to rise up. Against the backdrop of ousted leaders in Tunisia and Egypt, civil war in Libya and stirring unrest in Morocco, why has Algeria remained relatively calm?

On the Foreign Policy Middle East Channel, Lahcen Achy advances five characteristics that differentiate the protest movement in Algeria from its neighbors.
  • The people do not have a shared set of grievances.
  • The opposition forces are divided among themselves and regulations prevent the organization of protests.
  • The security forces in Algeria are large and strong.
  • The military is integrated into the political and business power structure, so a change of president makes little difference.
  • People are still suffering from the traumatic effects of the civil war in the 1990s.
Achy admits that none of this makes change impossible in Algeria, simply that “in spite of the sporadic demonstrations and of the calls for change from prominent intellectuals and political figures, a unifying movement that transcends societal divisions is yet to be seen in Algeria.”

Much has been made of the characteristics that Tunisia and Egypt share (incidentally also with Iran) but now the movement has spread across a variety of countries all across the Middle East. For instance, while Egypt and Tunisia had cohesive historical identities, the same cannot be said for Yemen, nor for Syria. Tunisia has a relatively small and homogenous population, while Egypt has the largest, and a significant Coptic Christian minority. Algeria's population is also relatively large and diverse. While Tunisia's population is relatively affluent and middle-class, this does not hold true in other countries.
The only factor Achy mentions that may really have a durable effect is the legacy of the civil war. Other countries have experienced terrorism and atrocities, like the Hama massacre in Syria, but a civil war is different from even the most repressive tactics of a dictator. Having turned against one another in recent memory, it is understandable that they would want to avoid repeating the same situation.

Depuis le début du Printemps Arabe, les experts cherchent à discerner quel serait le prochain pays à se revolter, la réaction des dirigeants, et c'est quoi exactement qui pousse des citoyens jusqu'à là reprimés à agir. Entouré par des drames poltiques, le départ des dictateurs en Tunisie et en Egypte, la guerre en Libye, et la montée de contestation au Maroc, pourquoi l'Algérie reste relativement calme?
Sous la rubrique “Moyen Orient” de la revue “Foreign Policy”, Lahcen Achy signale cinq traits qui differencie le mouvement protestataire algérien de celui de ses voisins.
  • Le peuple ne partage pas des doléances communes.
  • Les forces de l'opposition ne sont pas réunis et sont limités dans leur capacité d'organiser et de se manifester.
  • Les forces de l'ordre sont nombreux et puissants.
  • Les responsables militaires sont bien integrés dans les milieux politiques et commerciales, diminuant l'importance de la fonction présidentielle.
  • Le traumatisme de la guerre civile reste dans les esprits.
Selon Achy, rien n'empêche un mouvement révolutionnair de déclencher en Algérie, mais “malgré des manifestations sporadiques et des appels au changement de la part des intellectuels et des hommes politiques, un bloc qui pourrait dépasser les divisions sociétales n'existe pas encore en Algérie.”
On parle beaucoup des caracterstiques que partagent la Tunisie et l'Egypte (et l'Iran d'ailleurs) mais maintenant que le mouvement prend ampleur et gangne plusieurs autres pays au Moyen Orient. Par exemple, tandis que la Tunisie et l'Egypte jouissent des indentités historiques cohésives, il n'en est pas ainsi pour le Yemen ni la Syrie. Un pays relativement petit, et d'une population homogène, la Tunisie se differencie de l'Egypt, avec ses 85 millions et sa minorité coptique assez importante. De manière analogue, la population algérienne comporte les Kabyles dans ses 35 millions. En fin, l'affluence relative et la place occupée par les couches moyennes en Tunisie se manifestent peu dans la région.

Le seul indice signalé par Achy qui peut jouer un rôle déterminant est la mémoire de la guerre civile. Bien que d'autres pays aient subi de terrorisme et des atrocités, comme le massacre de Hama en Syrie, une guerre civile dépasse même les tactiques les plus répressives d'un dictateur. Ayant vu la population s'en prend aux autres, le risque de faire reproduire la sitaution pèse lourd.

Aucun commentaire: