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mardi 23 août 2011

Sofiène Chaari

The Tunisian actor Sofiene Chaari passed away Monday night of a heart attack. He was well-beloved in North Africa for his role on “Nsibti Laaziza” (“My dear mother-in-law”) as well as other comedic shows.
Like many people in America learn English though watching television, I spent many hours watching “Nsibti Laaziza” trying to improve my Arabic. He put a big smile on my face during what would otherwise have been a chore.
Rest in peace, Sofiene.

L'acteur tunsien Sofiène Chaari est décédé lundi soir d'une crise cardiaque. Il était très apprécié au grand maghreb pour son rôle dans l'emission “Nsibti Laaziza” (“Ma chère belle mère”) ainsi que d'autres comédies du petit-écran.
Comme beaucoup de nouveaux arrivés aux États-Unis qui apprennent l'anglais en regardant la télévision, je passais des heures à regarde “Nsibti Laaziza” afin d'améliorer mon arabe. Il avait rendu une corvée agréable pour moi.
Repose en paix, Sofiène.

jeudi 18 août 2011

Relance de Tourisme en Tunisie

Il y avait une très intéressante discussion animé par France Inter sur la relance du tourisme en Tunisie. Le pertes des revenues du tourisme a pesé lourd en Tunisie et beaucoup des gens vivant des salaires liés au tourisme ont beaucoup souffert. Cependant, certains trouvent que le modèle actuel du tourisme ne rapporte pas grand chose aux tunsiens simples, du moments que les touristes restent cantonnés dans les hôtels de luxe et ne vont pas à la découverte de la “vrai” Tunisie.

Pour aller à l'encontre de ce modèle touristique, un des intérvenants suggère des rester chez les habitants, en proposant le site http://www.tunisiechezlhabitant.fr/ . Je ne doute pas que cette démarche puisse répondre aux attentes et au goûts certains mais ce n'est pas une panacée.

Ayant effectuée un séjour de deux semaines en Tunisie en 2008, j'ai quelques remarques à faire. 

La première est qu'il m'était bien claire que les gens n'étaient pas libres à s'exprimer sans crainte. Dans ce contexte, un vrai échange des idées est impossible. Suite à la révolution, l'on pourrait espérer que cela ait changé. Mais comment connaître des gens qui sont obligés de pratiquer l'auto-censure?

La deuxième remarque est par rapport à la sécurité. Durant mon séjour, j'étais obligée d'aller m'enregistrer à la mairie et j'étais soumise à surveillance intermittente. Je ne sais pas comment ces formalités ont changé depuis la révolution. Entre-temps, sont survenus non seulement la guerre en Libye, mais aussi des rumeurs et des incidents qui font monter la peur du terrorisme. Tandis que je considère la peur du terrorisme exagérée, il est néanmoins vrai que la guerre et la présence des refugiés libyens perturbent certaine régions tunisiennes. Alors il est bien possible que la qualité d'acceuil diminue et que les touristes craignent leur sécurité.

La troisième remarque est par rapport aux différences culturelles qui pourraient empêcher ce modèle de tourisme de réussir. En dehors du capital, il est moins facile pour les femmes de circuler librement. Par exemple, il est bien rare de voir des femmes assises dans les cafés. Donc les touristes sont obligées de fréquenter des restaurants ou de faire du shopping, où elles risquent de se faire duper ou escroquer. Il est aussi déconseiller pour les femmes de voyager seules, par crainte de harcèlement.

Enfin, beacoup de touristes veulent tout simplement se reposer, et ne sont pas intéressés à visiter des monuments ou de voir la culture authentique. Les séjours en Tunisie étant de prix assez bas, on peut constater que le publique concerné ne souhaite pas trop des leçons d'histoire ou des débats poltiques. Certains peuvent critiquer le tourisme comme “Skander” dans les commentaires, mais si l'offre ne répond pas aux attentes des touristes, ils choisiront une autre déstination.

Tout en espérant la reprise de l'activité économique, la relance de tourisme doit être repensée de manière à mieux servir aux intérêts du peuple tunsien.